samedi 29 mai 2021
mercredi 26 mai 2021
Troisième roman pour le prix des lecteurs de Cognac 2021
''La danse de Martha''
Début des années 1920. La jeune Martha quitte sa petite ville de Pologne de l’est pour s’inscrire au Bauhaus, l’école d’art récemment créée à Weimar. Un nouveau monde pour cette jeune paysanne plongée du jour au lendemain au cœur de la création et de la modernité de l’entre-deux guerres. S’ouvre alors une période de liberté folle pour la jeune femme. Mais, quand les nazis arrivent au pouvoir, l’école ferme ses portes et Martha rentre chez elle, avec pour seuls bagages son journal et… un bébé, sa fille Hedi. Alors que la guerre touche à sa fin et que l’espoir renaît, Martha disparaît brutalement.
Plus d'un demi-siècle plus tard, un journal intime contenant des esquisses d'artistes célèbres du Bauhauq fait sensation à New York. Est-ce enfin l’occasion pour la famille de Martha de retrouver sa trace et de dénouer les secrets du passé?
Une saga renversante au cœur du Bauhaus. Une femme courageuse et fascinante confrontée à un siècle d’hommes, de guerre et de crimes.
''La danse de Martha'' a paru aux éditions Charleston, traduit par Isabelle Liber.
et disponible en version papier à la médiathèque.
vendredi 21 mai 2021
mardi 18 mai 2021
Voici le deuxième roman pour le prix des lecteurs de Cognac 2021 !
"Les trois vies de Josef Klein"
Fin
des années trente : New York est en plein tumulte. Les nationalistes allemands
célèbrent Hitler tandis que le mouvement pro-guerre recommande
l’intervention des Américains en Europe.
Josef Klein, lui, ne vit que pour ses deux
passions : les échecs, et la radio amateur. C’est ainsi qu’il rencontre
Lauren, jeune activiste qui partage sa fascination des ondes. Mais les
compétences techniques de Josef en tant qu’opérateur radio attirent vite
l’attention d’hommes influents, et avant même qu’il ne le réalise, il se
retrouve au cœur du réseau d’espionnage du renseignement militaire
allemand.
Des rues de Harlem à Buenos Aires en passant par
l’Allemagne, Ulla Lenze explore les multiples identités d’un héros, qui
selon le continent et l’époque se prénomme Joe, Josef ou José.
Un roman brillant et haletant qui mêle archives
familiales et thriller d’espionnage pour offrir une réflexion sur les
affres d’une âme perdue en terre étrangère.
En septembre 2014, elle a accompagné le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier lors d'un voyage de délégation à New Delhi. En 2016, elle a reçu le prix de littérature du Kulturkreis der deutschen Wirtschaft, doté de 20 000 euros, pour l'ensemble de son travail.
Les trois vies de Josef Klein a paru aux éditions JC Lattès, traduit par Pierre Deshusses. C'est son cinquième roman et le seul à être traduit en français.
vendredi 14 mai 2021
La chanson du vendredi
mardi 11 mai 2021
Voici le premier roman pour le prix des lecteurs de Cognac 2021 !
L'heure est enfin venue d'éclaircir les raisons qui l'ont poussé à fuir. Mais l'homme qu'elle retrouve quelques jours plus tard est mourant. Bientôt il ne pourra plus rien lui dire.
Dans une Allemagne hantée par le spectre de la Stasi, Paula Fürstenberg relate l'émouvante (en)quête d'une jeune femme explorant les zones blanches de son passé.
Elle coordonne le projet « Literatur für das, was passiert » (en français : « Littérature pour ce qui se passe ») d’un groupe d’écrivains qui soutient des réfugiés. Elle est engagée dans différents projets et réseaux littéraires et "La famille du tigre ailé" est son premier roman. |
vendredi 7 mai 2021
mercredi 5 mai 2021
Devenez juré du Prix de Cognac
Prix des lecteurs des littératures européennes
mardi 4 mai 2021
''Regards sur le travail'' avec un inédit de Pascaline Violon
En ce 1er mai, fête du muguet et du travail, la médiathèque vous propose une sélection de témoignages, réflexions, romans sur le travail:
La meilleure excuse pour arriver en retard au bureau !
Il m’est arrivé une chose incroyable ce matin…. Vous ne devinerez jamais ce qui s’est passé ! J’étais dans mon lit, lovée bien au chaud sous la couette. J’étais à peine réveillée, je rêvassais. Je pensais tranquillement à… rien. Pas grand-chose ni rien de très précis en fait. Je pensais au printemps. J’imaginais le soleil, les fleurs pousser dans les champs, le vent souffler dans les herbes hautes. Je pensais à mes filles, mes deux rayons de soleil. Je les câlinais et les embrassais tendrement. Et je souriais. J’étais bien. Je n’attendais rien. Je ne pensais à rien.
Quand tout à coup… la porte de ma
chambre s’ouvrit brusquement et qu’une
galette des rois se jeta sur mon
lit ! Non, elle n’avait pas été lancée par quelqu’un qui voulait jouer au frisbee
et me réveiller par la même occasion. La galette des rois courrait,
littéralement sur ses petites pattes boudinées. Elle sautait partout l’air
complètement terrifié. Elle avait peur. Elle fuyait quelque chose. Mais
quoi ? Je n’en n’avais aucune idée et j’étais déjà moi-même bien trop
sidérée par ce spectacle pour réfléchir et encore moins agir. Assise dans mon
lit, j’étais tétanisée. Et pourtant, je voyais parfaitement cette galette
sauteuse qui mettait des miettes et du gras partout. J’étais horrifiée !
Puis comme si cela ne suffisait pas, j’ai vu un renard entrer dans ma
chambre ! La truffe en effervescence, il furetait partout ! Mais que
se passait-il ? Est-ce que je dormais encore ? Etait-ce un
cauchemar ? Etais-je dans Alice au Pays des Merveilles ? Puis j’ai vu
le renard, ce petit renard, c’était plutôt un renardeau en fait, bondir sur la
galette des rois pour tenter de l’attraper. Un renard et une galette dans ma
chambre, sautant sur le lit, passant sous mon lit…. Au secours ! Je
devenais complètement folle ! En évitant les coups, je réussis tant bien
que mal à m’extirper de ce lieu maudit et fermer la porte. J’étais
définitivement réveillée et hors du lit maintenant… Il n’y avait plus aucun
doute. Il fallait absolument que je neutralise ces deux intrus avant qu’ils ne
mettent complètement ma chambre à sac. Comment faire ? C’est alors que la
comptine de la galette me revint en mémoire… Très prudemment, j’entrais à
nouveau dans ma chambre puis d’un geste vif, j’ouvris la fenêtre. D’un bond, je
vis la galette sauter par la fenêtre et s’enfuir à toute vitesse suivie de près
par un renard tout salivant, qui avait visiblement très envie de manger une
galette pour son petit déjeuner !
L’affaire étant réglée, je pouvais reprendre le cours normal de ma
journée et me rendre au travail. Vous comprenez maintenant, pourquoi, je ne
pouvais décemment pas être à l’heure à cette réunion ce matin… aussi
passionnante soit-elle ;-)
Pascaline VIOLON