Pas toujours fan des rentrées littéraires avec ses promesses éventées ?
Ouf, cette année se révele différente.
Parmi les belles découvertes, ce premier roman d'Hélène Gestern qui vous happe dès les premières pages.
Une petite annonce dans un journal comme une bouteille à la mer.
Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu'elle avait trois ans. Elle dispose d'un nom et d'une photographie retrouvée dans des papiers de famille.
Une réponse arrive. Stéphane, un scientifique vivant en Angleterre reconnait son père sur cette photo. Commence alors une longue correspondance parsemée d'indices de plus en plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane remontent le temps et leurs découvertes mettent à nu des secrets de familles tus.
Un récit sobrement écrit, rythmé par douze photographies qui s'apparentent à un puzzle à reconstituer.
Très vite l'enquête tatonne, piétine et le récit nous happe, nous bouleverse.
L'amour tient toute sa place : amour contrarié ou naissant, ployé sous le poids du passé ou des convenances.
Encore un roman sur les secrets de famille ? Non, un petit bijou de finesse.
Eux sur la photo d'Hélène Gestern (Arléa, 2011)
Anita
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