Compositeur français de musique classique de la fin du 19ème/début 20ème siècle, il est surtout connu pour ses Gymnopédies et ses Gnossiennes.
Mais au-delà de ces morceaux les plus entendus, si l'on gratte un peu, on se retrouve très vite face à un mystère. Celui qui portait toujours un costume sur mesure accompagné de son parapluie est resté aux yeux de tous (et encore maintenant) un (presque) inconnu.
Maître de l'épure, admiré de Debussy et Ravel, mais aussi de John Cage (entre autres), il a réussi à créer un style, une ouverture vers l'abstraction qui influencera beaucoup la musique minimaliste, tout en restant accessible à tous.
A sa mort, on ne retrouva chez Satie, qui vivait dans une pièce, sale, que des lettres non ouvertes, deux pianos reliés par une corde, des faux cols et des parapluies...
Si vous voulez aller un peu plus loin, l'émission de radio Une vie, une œuvre qui lui était consacrée est passionnante.
Jean-François Zygel décortique le jeu et le travail de Satie :
Et la seule image mouvante que l'on possède de Satie est cet extrait de film :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire