Vous passez vos journées devant les réseaux sociaux, vous
envoyez plus de mails et de textos que vos ados ? Redécouvrez le charme de la
correspondance aux couleurs du Japon.
« Le restaurant de l’amour retrouvé » avait
éveillé vos papilles ? La papeterie Tsubaki d’Ogawa Ito vous charmera avec son charme légèrement suranné.
Dans la station balnéaire de Kamakura au sud de Tokyo, la
jeune Amemiya Hatoko reprend la papeterie de sa grand-mère. Celle-ci l'a élevée, lui a transmis son amour de la calligraphie et lui a inculqué avec sévérité son
métier d’écrivain public.
Dans la lignée de ces femmes calligraphes, la jeune femme
espère trouver une place dans ce monde où la correspondance est envoyée aux
oubliettes de l'Histoire, où les réseaux sociaux envahissent nos communications
et le portable permet d’un simple clic d’éliminer la corvée des vœux.
Besoin d’une lettre de condoléances pour le décès d’un singe,
le refus d’un prêt, le faire part d’un divorce, une lettres d’adieux et d’amour
ou de simples cartes de vœux ; l'écrivain public trouvera les mots pour
transmettre les desiderata de ses clients et se trouver elle-même.
La correspondance qui semble si désuète révèle alors toute
son importance : le soin accordé au choix du papier, à l’encre. Avec Ogawa
Ito, nous percevons la texture, les odeurs, tout ce qui révèle la sensibilité
et l’attention apportée aux petits gestes et... aux autres.
Un roman de la lenteur, et de la délicatesse des relations.
Découvrez un extrait de ce roman publié aux éditions
Picquier
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